Projets de recherche
Projet en cours sur la sécurité urbaine à Dakar conjointement mené par l’ESEA et l’Université de Montréal
Ce projet dont l’ESEA assure la coordination est financé par le CRDI. Il porte sur « La gouvernance locale participative de la sécurité pour réduire la violence par la prévention situationnelle et communautaire dans les quartiers précaires de Dakar ». C'est une recherche-action participative menée avec les communautés et les élus locaux dans les quartiers précaires de trois communes de l’agglomération de Dakar - Djiddah Thiaroye Kao (Ville de Pikine), Médina Gounass (Ville de Guédiawaye) et Grand Yoff (ville de Dakar).
Dans des micro-secteurs identifiés comme violents, elle a pour objectif de mesurer et comprendre la violence et l’insécurité chez les hommes, les femmes, les garçons et les filles ; mettre en œuvre une construction collective de la sécurité mobilisant la communauté et engageant les jeunes et évaluer son impact.
Il est attendu de cette recherche une méthodologie d’analyse de la violence et de l’insécurité ciblée sur les micro-secteurs violents et adaptée au contexte sénégalais et ouest-africain ainsi que la stratégie préventive intégrée et participative dont l'efficacité aura été démontrée soient reproduites ailleurs.
Ce projet est aussi le fruit de réflexions et d’échanges d’expertise et d’expérience entre l’Université de Montréal (Faculté de l’aménagement et École de criminologie) et l’École Supérieure d’Économie Appliquée (ESEA ex ENEA) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD, Dakar, Sénégal) menés dans le cadre du programme RESAUD (Réseau d’Échanges Stratégiques pour une Afrique Urbaine Durable).
Centre d’Excellence sur l’habitat
Pour éviter d’avoir une approche conjoncturelle, avec la mise en œuvre de projets et de programmes ponctuels, l’UEMOA a décidé d’inscrire ses actions dans la durée en mettant en place un Centre d’Excellence de l’Habitat (CEH) pour la sous-région. Ce Centre sera une institution durable de recherche-action et un creuset de développement de compétences nouvelles afin de prendre en charge les problématiques liées à la planification urbaine, à l’habitat, à la gestion foncière, aux services urbains de base et au financement de la production de logements. Le CEH fonctionnera comme une plateforme de production de données sur le logement en continu, qui se traduira par la production de rapports nationaux sur le logement de façon régulière (tous les 2-3 ans) afin d’influencer et permettre un suivi des politiques sectorielles au niveau des différents pays membres de l’UEMOA (Sénégal, Burkina, Niger, Cote d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Togo et Benin. Le CEH devra également offrir des programmes de formation de courte et longue durée aux professionnels concernés du secteur public et privé de l’habitat et du logement, et fournir avec le temps, des services de conseil aux programmes nationaux de logement abordable, en tenant compte du rôle important joué par le foncier. In fine, le centre permettra d’améliorer la gestion des connaissances dans l’espace de l’UEMOA et de diffuser de bonnes pratiques en termes de production de logement abordable et gestion du foncier. Il favorisera l’échange de connaissance entre les acteurs au niveau sous régional, régional et même international.
C’est dans ce cadre que l’UEMOA a procédé au recrutement d’institutions de recherche pour mettre en place des indicateurs d’analyse, préparer huit (08) rapports nationaux, monter des programmes de formation en vue d’ériger un CENTRE D’EXCELLENCE DE L’HABITAT (CEH) dans l’espace UEMOA
Ce recrutement d’institutions de formation a fait l’objet d’un appel à candidature à l’issue duquel trois institutions qui se sont constituées en un GROUPEMENT ont été sélectionnées. Il s’agit de :
- L’Ecole Supérieure d’Economie Appliquée (ESEA, ex ENEA) de l’Université Cheikh Anta DIOP
- L’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) de l’Université Joseph KI-ZERBO
- Le Programme des Nations Unies pour les Etablissements Humains (ONU-HABITAT)
La mise en œuvre de cet important projet nécessite une large consultation avec les acteurs dans les domaines de l’habitat, du logement et de la gestion foncière au niveau national.
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Projet de Renforcement ses Systèmes de Données sur l'Education (PRSDE)
Le projet dirigé par l’APHRC et financé par GPE KIX, abrégé en interne sous le nom de KIX-SEEDS, développe et met à l’échelle des solutions numériques pour le secteur de l’éducation, tout en renforçant les capacités des acteurs locaux de l’éducation, en tenant compte des spécificités contextuelles des unités administratives infranationales ciblées en Ouganda, au Burkina Faso et au Sénégal. En renforçant la collecte et l’analyse de données plus détaillées au niveau infranational dans ces pays, le projet vise à améliorer la prise de décision et la planification fondées sur des données probantes à tous les niveaux de gouvernance, et à mettre en évidence les principales lacunes, telles que la pénurie d’enseignants, l’insuffisance des infrastructures scolaires, ainsi que d’autres indicateurs relatifs à l’équité et à l’inclusion de genre (GEI). En intégrant la GEI à chaque étape de la chaîne de valeur des données éducatives, le projet ambitionne de générer des informations exploitables pour orienter les décisions à différents niveaux, de la planification scolaire aux résultats des apprenants.
Ce projet renforce les capacités des planificateurs de l’éducation, des équipes de données, des enseignants et d’autres parties prenantes clés au niveau infranational, en les dotant des compétences nécessaires pour générer, analyser et utiliser efficacement les données dans une optique de prise de décision éclairée.
Lancé officiellement en janvier 2024, le projet est mis en œuvre à travers des partenaires nationaux: l’École Supérieure d’Économie Appliquée (ESEA) au Sénégal,l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) au Burkina Faso, et le programme Health Information Systems Program (HISP) en Ouganda. Il vise à atteindre les résultats suivants:
● Des données du secteur de l’éducation pertinentes qui répondent aux besoins réels des communautés locales
● Des systèmes de données éducatives améliorés, incluant des données au niveau des enfants et des établissements scolaires;
● Des bulletins scolaires ou infranationaux complets favorisant l’apprentissage et le partage entre pays;
● Des systèmes de données éducatives renforcés avec des indicateurs relatifs au genre, à l’égalité, à l’équité et à l’inclusion.