Infos utiles

En Infrastructures:

L’ESEA dispose d’infrastructures d’accueil qui lui permettent de fonctionner de manière optimale  aussi bien dans le cadre des enseignements que dans celui de l’organisation de séminaires et d’ateliers multiples. Parmi ces infrastructures nous avons :
         * Un Amphithéâtre à 200 places;
         * Une salle de conférence de 100 places;
         * Une vingtaine de salles de cours;
         * 2 salles informatiques;
         * Un foyer d’étudiants;
         * Un restaurant;
         * Un terrain de football;
         * etc.

Dans le recrutement des auditeurs:

La diversité des profils est recherchée pour favoriser des échanges d’expériences menées dans les pays africains et dans les divers domaines de l’urbanisme et de l’aménagement ;
Mais il s’agit aussi de favoriser les complémentarités entre deux profils d’étudiants :
         * Les auditeurs provenant du milieu professionnel;
         * Les étudiants directs diplômés non professionnels.

Présentation du département ATEGU

Si les questions d’aménagement du territoire et de développement régional  restent d’actualité en Afrique, elles ont pris une nouvelle dimension du fait des mutations découlant des phénomènes migratoires sources d’une croissance urbaine sans précédent, d’une dégradation accélérée des ressources, et de l’accroissement des disparités socio-spatiales qui en résultent. Ces mutations sont par ailleurs amplifiées par les recompositions qui découlent des politiques de décentralisation et d’intégration transnationales.
 
Pour ces différentes raisons, les Etats et plus généralement les diverses formes de puissance publique, sont confrontés à la nécessité de redéfinir le contenu et les modalités d’intervention sur les territoires. Dans ce contexte, l’insuffisance et l’inadaptation des ressources humaines est reconnue comme un des handicaps à l’origine des difficultés que rencontrent les politiques de décentralisation engagées ces dernières années. Le caractère multisectoriel des problèmes, ainsi que la complexification du jeu des acteurs qui en résulte, exigent la construction de compétences spécifiques de haut niveau dans les méthodes d’analyse spatiale et d’aide à la décision dans les domaines où toute erreur a des répercussions à la fois profondes et durables sur les communautés et les écosystèmes.
 
Mis en place depuis 1964, le département Aménagement forme des ingénieurs de travaux en Aménagement du territoire, environnement et gestion urbaine. Sa vocation est de former des cadres rompus aux techniques, méthodes et démarches de gestion de l’espace du niveau national jusqu’au niveau communautaire et local en passant par l’échelle régionale et urbaine. L’essentiel des cadres de l’administration qui ont eu la charge de concevoir et exécuter le Plan National d’Aménagement du Territoire, les schémas régionaux ainsi que les plans d’Urbanisme et d’aménagement à diverses échelles spatiales ont été formés au département Aménagement de l’ESEA.

La configuration des établissements humains marquée par le développement des villes qui ont essaimé dans l’armature spatiale des territoires nationaux, la tendance à la prépondérance de la population urbaine et le niveau de contribution dominant des villes dans la production de la richesse nationale en Afrique sont autant de données qui marquent une rupture de tendance caractérisée par le fort repositionnement des villes dans le champ du développement. En réponse à cette reconfiguration innovante des villes dans le développement,  l’offre de formation portée par l’ESEA a été renforcée avec une diversification des filières de formation liées à l’urbanisme et l’habitat.
 
C’est ainsi que trois programmes correspondant à trois niveaux de formation ont effectivement été mis en place : il s’agit du DTS en gestion des collectivités locales (Diplôme de niveau bac plus deux), le diplôme d’Ingénieur en Gestion du Développement urbain (Diplôme de niveau bac plus quatre) et le Master II en Aménagement Décentralisation et développement Territorial /Master ADT ; Diplôme de niveau bac plus cinq).
 
L’objectif central était de mettre à la disposition des collectivités locales et des administrations des ressources humaines qualifiées correspondant aux différentes stations hiérarchiques des métiers liés à la gestion des villes (techniciens supérieurs, cadres moyens et cadres supérieurs).
 
La chaine des interventions allant de la sphère de conception et d’élaboration des politiques jusqu’à la station d’exécution et d’opérationnalisation des politiques était prise en charge dans l’offre globale de formation développée par le département ATEGU de l’ESEA. Aujourd’hui les sortants du département Aménagement sont utilisés dans les diverses structures de l’administration centrale et locale comme experts et/ou cadre intermédiaires et dans les projets de développement ainsi que les ONGs.

ESEA, UN POLE D’AVANT GARDE DES METHODES ET APPROCHES D’INTERACTION AVEC LES COMMUNAUTES
 
1 Une structure de formation pionnière dans les approches du développement à la base
La philosophie et la démarche de développement à la base concernent le renforcement des structures dans lesquelles les communautés se reconnaissent par des outils et des processus qu’elles maîtrisent et en fonction des idéaux, des objectifs et des finalités qu’elles se sont fixés.
Pour opérationnaliser ce concept de développement à la base, l’ESEA s’est investie depuis plusieurs décennies dans la mise au point d’outils et de méthodes qu’elle a testés et transférés aux structures d’encadrement de terrain. La planification locale, décentralisation (y comprise la gouvernance locale), la gestion des micro – réalisations, le renforcement des capacités et surtout le développement rural intégré ont été les domaines d’expérimentation et d’approfondissement de ces outils. Le développement à la base trouve sa justification dans la nécessité de faire participer les communautés dans toutes les activités (projets/programmes) qui les concernent. Le développement à la base, partenarial et participatif a été le cheval de bataille de l’ESEA depuis sa création seule démarche capable d’impulser un développement cohérent et maîtrisé.
 
2 Une école de formation supérieure qui a toujours privilégié une démarche collaborative

  • Une longue collaboration avec les structures d’encadrement (Ministères, services déconcentrés, projets et programmes…) sur le terrain au moment des différents stages d’analyse, stages techniques et élaboration de Plan d’Aménagement et de Développement de Terroir (PADT) sur demande des communes rurales.
  • Une tradition d’appui aux interventions en milieu rural (sur demande des projets et des ONG)
  • Une ouverture aux autres expériences extérieures (échanges Nord/Sud ; Sud/Sud avec les partenaires au développement)

 
3 Un centre de conception, d’élaboration et d’affinement d’outillage méthodologique d’appui

  • l’approche participative (MARP, Suivi évaluation participatif…)
  • le développement local (communautaire)
  • les projets locaux intégrés et micro – réalisations
  • la gestion des terroirs et des ressources naturelles
  • le diagnostic institutionnel participatif (DIP)
  •  

Toutes ces stratégies ont été conceptualisées et testées avec des outils performants en collaboration avec des partenaires de terrain (projets, programmes, ONG, AVD, etc.)
Les analyses spatiales économiques, organisationnelles et institutionnelles ont fait l’objet d’élaboration d’outils spécifiques et généraux.
 
4 Un laboratoire de recherche, d’expérimentation et de diffusion de démarches innovantes au service des partenaires de terrain
 
Les stages et les mémoires d’étudiants sont l’occasion d’interroger les savoirs et les pratiques à la base et plus tard de réfléchir à des réponses adaptées en rapport avec les principaux acteurs de terrain. Les restitutions sont des moments intenses d’échanges avec tous les groupes et avec les intervenants locaux.
L’ESEA n’est pas seulement une structure d’avant garde c’est aussi un centre de ressources.

L'ESEA, UN CENTRE DE RESSOURCES

1 Une mine d’informations renouvelées
 
Depuis une quarantaine d’années des données primaires sont collectées au niveau le plus bas (ménage, unité de production et de consommation, carré, village et commune). Cette collecte annuelle fait de l’ESEA une source d’informations de première main renouvelées sans cesse et approfondies sur toutes les régions du Sénégal (éco géographiques et administratives)
 
2 Des ressources humaines polyvalentes

  • un personnel technique de formation et de recherche rompu aux tâches de terrain. Sur 11 mois de formation professeurs et étudiants passent 4 mois sur le terrain notamment en milieu urbain et rural dans les exploitations paysannes, collectant des informations, mais aussi expérimentant des stratégies et des outils méthodologiques avec différents groupes à différents niveaux.
  • La force des ressources humaines de l’ESEA : la polyvalence

Tous les experts de l’ESEA partagent l’essentiel et de la philosophie du développement participatif à la base et des outils de collecte et d’analyse des informations. Mettre les communautés au centre de tous les processus d’appui et d’interventions est une préoccupation aussi bien des planificateurs, des aménagistes environnementaux que des animateurs.

  • une approche globale de développement basée sur l’analyse systématique

Dans l’approche de l’ESEA une égale importance est donnée aux aspects bios physiques, qu’aux aspects économiques, sociaux et culturels. Le milieu est analysé dans ses structures (différentes parties) et dans son fonctionnement global (intégration – interrelation).
Le Développement Rural Intégré (DRI), basé sur l’analyse systémique, l’intégration et la mise en cohérence des actions constitue dans une démarche interdisciplinaire, une stratégie pertinente de développement rural.